PROBLEM: Successful attempts to control malaria require understanding of its complex transmission patterns. Unfortunately malaria transmission in Africa is often assessed using routine administrative reports from local health units, which are plagued by sporadic reporting failures. In addition, the lack of microscopic analyses of blood slides in these units introduces the effects of many confounding diseases. APPROACH: The danger of using administrative reports was illustrated in Angola, the first country in which malaria control was attempted under the President's Malaria Initiative, a development programme of the Government of the United States of America. LOCAL SETTING: Each local health unit submitted monthly reports indicating the number of suspected malaria cases to their municipality. The identification of the disease was based on clinical diagnoses, without microscopic examination of blood slides. The municipal and provincial reports were then passed on to the national headquarters, with sporadic reporting lapses at all levels. RELEVANT CHANGES: After the control effort was completed, the defective municipal reports were corrected by summarizing only the data from those health units which had submitted reports for every month during the evaluation period. LESSONS LEARNED: The corrected data, supplemented by additional observations on rainfall and mosquito habitats, indicated that there had probably been no malaria transmission before starting the control operations. Thus the expensive malaria control effort had been wasted. It is unfortunate that WHO is also trying to plan and evaluate its malaria control efforts based on these same kinds of inadequate administrative reports.
PROBLEMA: Si se quiere controlar eficazmente la malaria es preciso comprender la complejidad de su transmisión. Lamentablemente, en África la transmisión de esta enfermedad suele evaluarse a partir de los informes administrativos rutinarios de unidades de salud locales, que contienen abundantes errores de notificación. Además, la falta de análisis microscópicos de frotis sanguíneos en esas unidades conlleva la interferencia de numerosas enfermedades de confusión. ENFOQUE: Los riesgos de usar informes administrativos han quedado patentes en Angola, primer país que ha intentado combatir la malaria en el marco de la Iniciativa del Presidente contra la Malaria, un programa de desarrollo del Gobierno de los Estados Unidos de América. CONTEXTO LOCAL: Todas las unidades de salud locales enviaban mensualmente a su municipalidad informes en los que indicaban el número de casos sospechosos de malaria. La identificación de la enfermedad se basaba en el diagnóstico clínico, sin examen microscópico de frotis sanguíneos. Los informes municipales y provinciales se transmitían luego a las sedes nacionales, con lapsos de notificación esporádicos a todos los niveles. CAMBIOS DESTACABLES: Una vez finalizadas las actividades de control, los informes municipales defectuosos fueron corregidos resumiendo solo los datos de las unidades de salud que habían enviado informes para cada mes durante el periodo de evaluación. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: Se desprende de los datos corregidos -complementados con observaciones adicionales sobre las precipitaciones y los hábitats de los mosquitos- que probablemente no había habido transmisión de la malaria antes de dar comienzo a las operaciones de control. Así pues, el mucho dinero invertido en esta iniciativa antimalárica se despilfarró. Es de lamentar que la OMS pretenda también planificar y evaluar sus actividades de control de la malaria basándose en el mismo tipo de informes administrativos inadecuados.
PROBLÉMATIQUE: Le succès des tentatives pour endiguer le paludisme passe par la compréhension des schémas complexes régissant la transmission de cette maladie. Malheureusement, en Afrique, la transmission du paludisme est souvent évaluée d'après des rapports administratifs de routine émis par des unités sanitaires locales, lesquels rapports font sporadiquement défaut. En outre, la pratique insuffisante par ces unités d'examens microscopiques confirmatoires d'étalements sanguins fait jouer à d'autres maladies le rôle de facteur de confusion. DÉMARCHE: Les risques de l'utilisation des rapports administratifs de routine ont été illustrés en Angola, premier pays à tenter d'endiguer le paludisme dans le cadre de l'Initiative du Président contre le paludisme, un programme de développement du gouvernement des États-Unis d'Amérique. CONTEXTE LOCAL: Chaque unité sanitaire locale a soumis des rapports mensuels indiquant le nombre de cas présumés de paludisme à sa municipalité. L'identification de la maladie reposait sur le diagnostic clinique, sans examen au microscope d'étalements sanguins. Les rapports municipaux et provinciaux étaient ensuite transmis au siège national, avec des absences sporadiques de rapport à tous les niveaux. MODIFICATIONS PERTINENTES: A l'issue de l'effort mené contre le paludisme, les rapports municipaux lacunaires ont été corrigés en ne compilant les données que pour les unités sanitaires ayant soumis des rapports tous les mois pendant la période d'évaluation. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Les données corrigées et complétées par des observations supplémentaires sur les précipitations et les habitats des moustiques ont indiqué qu'il n'existait probablement par de transmission du paludisme avant le début des interventions contre cette maladie. Ainsi, l'effort coûteux mené contre le paludisme avait été pur gaspillage. Il est également malheureux que l'OMS tente de planifier et d'évaluer ses efforts contre le paludisme sur la base de rapports administratifs inadéquats du même type.